Qu’est-ce que le Bien-Être animal

Le bien-être animal

Le bien-être animal

L’organisation mondiale de la santé (OMS) donne une définition du bien-être animal suivant les grands principes énoncés par Farm Animal Welfare Council (FAWC), qui est une organisation britannique non gouvernementale créée en 1967. Cette dernière énonce que le bien-être animal serait assuré dès lors que certaines libertés fondamentales se verraient être appliquées.

Quelles sont ces libertés fondamentales?

  • Les animaux ne doivent pas souffrir de faim prolongée
  • Les animaux ne doivent pas souffrir de soif prolongée
  • Les animaux doivent bénéficier d’une aire de couchage confortable
  • Les animaux doivent bénéficier d’un confort thermique
  • Les animaux doivent disposer de suffisamment d’espace pour pouvoir se déplacer librement
  • Les animaux doivent être exempts de maladies
  • Les animaux ne doivent pas souffrir de douleurs provoquées par des soins, des manipulations, un abattage ou des procédures chirurgicales inappropriés
  • Les animaux doivent avoir la possibilité d’exprimer un comportement social normal et non nuisible
  • Les animaux doivent être manipulés avec précaution en toute situation
  • Les émotions négatives telles la peur, la détresse, la frustration ou l’apathie doivent être évitées et les émotions positives, telle la sécurité ou la satisfaction, doivent être favorisées

Le bien-être animal est actuellement un sujet de société inquiétant et présent continuellement dans les médias, mais pour l’instant pas de modifications ou avancées significatives sur le chapitre relatif au « respect et droits des animaux« .

Sur le point juridique : l’animal est reconnu comme un être vivant doué de sensibilité.
Le 2 octobre 1997, le traité d’Amsterdam annexe le protocole sur la protection des animaux et leurs bien-être, ce qui a permis une meilleure protection. L’association entre le bien-être animal et la reconnaissance de la sensibilité animale permet de ne plus considérer l’animal comme un simple objet du marché mais de prendre en compte son bien-être de façon complète. Il ne s’agit plus seulement d’interdire la maltraitance animale, l’animal doit aussi être protégé positivement. Pour autant, aucune définition n’est donnée par les textes.

En avril 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) s’est intéressée à la question animale. Elle propose une définition qui constituera le bien-être animal, qui serait « l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoin physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal ».
L’Anses insiste sur cette définition en appuyant bien sur le fait qu’il convient de considérer l’animal comme un être singulier en précisant que le bien-être s’applique à la dimension mentale du ressenti de l’animal dans son environnement.

Une bonne santé
, c’est l’absence de stress, mais ce n’est pas tout. Il faut mettre l’accent sur le ressenti de l’animal et, pour cela il faut s’assurer que ces actions sont efficaces à son bien être.

Aujourd’hui, malgré sa reconnaissance juridique, la protection du bien-être animal a du mal à trouver sa place. Les choix politiques et la définition du bien être animal encore floue en sont les causes. Dans l’intérêt des animaux en tant qu’êtres vivants doués de sensibilité il est temps de faire changer les choses…