Petit guide pour créer votre boîte dans le domaine de la naturopathie
Vous voulez créer votre business mais démarrer en douceur ?
L’auto-entrepreneuriat est pour vous.
Depuis sa création en 2009, le régime d’auto-entrepreneur a connu un vrai succès parce qu’il permet de débuter un projet d’entreprise en facilitant les formalités administratives et en offrant un cadre financier simplifié. Cependant le chiffre d’affaires est limité (82.800 euros pour une activité de vente et 33.200 euros pour les prestations de services).
Le nouvel entrepreneur peut bénéficier du statut de l’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée), qui permet de constituer un patrimoine professionnel séparé de son patrimoine personnel.
Il peut également opter pour le régime de l’EI (entreprise individuelle), qui comporte peu de charges sociales et de formalités, mais dans ce cas les dettes de l’entreprise porteront sur l’ensemble du patrimoine.
Le demandeur d’emploi pendant toute la période de démarrage peut rester inscrit à Pôle emploi et conserver son ARE (allocation d’aide au retour à l’emploi). Il peut aussi opter pour l’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise). Dans ce cas, il reçoit ses allocations chômage sous le forme de capital (le montant est de 45% des droits à l’ARE qui restent à verser). Pour en bénéficier, le demandeur d’emploi doit aussi avoir obtenu l’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) qui exonère partiellement de charges sociales pendant un an.
Le salarié qui rêve d’un nouveau départ, peut se lancer avec le régime d’auto-entrepreneur, mais aussi tester une activité indépendante en complément de son salaire en bénéficiant du CCE (congé pour création d’entreprise). La durée du congé est fixée à une année renouvelable une fois au terme de laquelle le salarié retrouve son poste. Le CCE s’adresse à tout salarié dont l’ancienneté dans l’entreprise est égale ou supérieure à 24 mois. Pendant ce congé, le contrat de travail est maintenu et le salaire suspendu, mais on peut choisir de passer à temps partiel.
Dans les entreprises de moins de 200 salariés, le refus est possible si l’employeur estime que l’absence du salarié peut avoir des conséquences préjudiciables.
Trouver des financements
Si les banques sont devenues très réticentes à soutenir les projets depuis le début de la crise, voilà le Crowdfunding ou Financement Participatif, une façon pour les créateurs d’entreprise de récolter des fonds pour leur projet.
Quelques exemples de plateformes participatives? Kickstarter, KissKissBankBank, Indiegogo, Ulule…
Il y a aussi beaucoup d’organismes qui aident à la création d’entreprise, tels que l’Adie (association pour le droit à l’initiative économique), pionnière française du microcrédit qui aide les entrepreneurs grâce au financement et à l’accompagnement, à France Active, une association d’utilité sociale qui aide les personnes en difficulté, mais aussi Bpifrance, la banque publique d’investissement qui mobilisera 200 milliards d’euros d’ici à 2019 dans les entreprises françaises.